Le Shindokaï est né en début 2007, après une séparation du Shidokan due à certains paramètres de gestion imposés par le Japon et jugés insurmontables par certains dirigeants nationaux dont ceux de la France.

C'est une discipline moderne en constante évolution qui sait garder la philosophie et l'éthique des Arts Martiaux ancestraux. Apparaissant comme un des styles les plus durs, les plus efficaces et les plus intransigeants, il devient incontournable pour les guerriers d'aujourd'hui.

C'est une discipline reconnue qui permet de pratiquer des compétitions libérales combinant les techniques de combats à mains nues, debout et au sol. En effet, le Shindokaï se pratique sur un ring autorisant un combat complet décrit comme un triathlon des Arts Martiaux (sous forme de 3 rounds Shindokaï Combat, Shindokaï Boxing, Combat libre) liant les coups de poings, pieds, coudes, genoux avec toutes les techniques de lutte et projection debout enchaînés au combat au sol par toutes les techniques de soumissions : immobilisations, clés de bras, de nuque, de jambes, étranglements…….


Le chrysanthème est, pour les Japonais, une fleur sacrée qui, en géomancie, est source de rires et de joie. Etre décoré de l'Ordre du Chrysanthème au Japon est le plus grand honneur qui soit.

Cette fleur, symbole du Japon par excellence fut reprise sur de nombreux blasons et constitua le premier drapeau de la nation. Le Kiku est la reine des fleurs de l’archipel, symbole de paix, de noblesse et de longue vie.

Le Sceau Impérial du Japon, littéralement « Noble insigne du chrysanthème » (japonais : Kiku No Gomon), utilisé depuis la période Kamakura par l'empereur du Japon et les membres de sa famille, est généralement considéré comme l'emblème national japonais, bien qu'il n'ait plus aucun statut officiel depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.

        

Le terme tsunami est un mot japonais composé de tsu, « port », « gué », et de nami, « vague ». Elle fut nommée ainsi par les pêcheurs qui, n'ayant rien perçu d'anormal au large, retrouvaient leur ville portuaire ravagée.

L'eau représente la force, la puissance, la clarté, la profondeur, l'unité. Elle peut être calme comme violente et aggressive. Elle est pure et sereine, procure du plaisir ou de la crainte. L'eau est un élément insaisissable, incontrolable.

Elle représente toutes les caractéristiques que doivent acquérir les pratiquants du Shindokaï.


Suis la voie tracée par les samouraïs

Respecte les anciens et leur code moral

Aides et soutiens tous les  pratiquants

L'esprit du shindokaï est plus important que le profit

Ne tentes pas de prendre la place des autres, crées toi la tienne

Restes fidèle à ton dojo et à tes professeurs

Entraînes ton corps, ton esprit et deviens une référence

Le shindokaï a besoin de ton humilité comme tu as besoin de sa force




KANSHO YOSHIJI SOENO

Maître Yoshiji Soeno est né le 29 septembre 1947 à TOKOROZAWA Département de Saitama, descendant direct d’une famille de samouraï. Il a commencé les Arts Martiaux au Japon par le Judo, Wado Kaï, Kendo, Boxe et a fait ses armes au Karaté Kyokushinkaï sous la tutelle de Masutatsu OYAMA et de trois de ses disciples : Tadashi Naka-Mura, Kenji Kurozaki et Akio Fujihara pendant de nombreuses années.

Maître Soeno fût surnommé par Maître Oyama lui-même «  Le Tigre du Kyokushinkaï » à l’époque ou il acquis ses plus grands titres. Alors que le Japon découvre le Muay Thaï, Maître Yoshiji Soeno n’hésite pas à défier ces nouveaux combattants dans leur discipline gagnant ainsi une dizaine de combats notamment contre Kannan PAI et Sakao CHARMOON.

En 1969, le karaté Kyokushinkaï s’ouvre aux autres disciplines et c’est dans la catégorie OPEN qu’il termine deuxième au tournoi du Japon. Cette même année, Maître Soeno ouvre son propre dojo offrant l’étonnant mélange de Karaté et de Boxe Thaïlandaise. Maître Soeno fonde le SHIDOKAN en 1981 introduisant les techniques du Karaté Kyokushinkaï, Boxe Thaïlandaise et du Jujitsu qui permettent à ses adeptes de s’adapter à différents styles et leurs imposent ainsi une recherche constante d’efficacité.

Le SHIDOKAN s’est, grâce à la personnalité de son fondateur, rapidement développé à travers tout le Japon d’abord, puisque c’est le deuxième style de Karaté au KO derrière le Kyokushinkaï, puis dans plus de 60 pays.

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